La médecine au XVIIe siècle : théories, pratiques et avancées scientifiques
Au XVIIe siècle, la médecine repose encore en grande partie sur les théories élaborées durant l'Antiquité grecque, notamment celles de Galien, un médecin inspiré d'Hippocrate. Cependant, cette période marque aussi des avancées importantes dans la compréhension du corps humain et dans les pratiques médicales.
Les théories médicales du XVIIe siècle
Les médecins du XVIIe siècle pensent que les maladies proviennent de déséquilibres des humeurs, c'est-à-dire des liquides corporels tels que le sang, la bile, le phlegme et la lymphe. Ils cherchent donc à réguler ces humeurs par des traitements tels que les saignées, les purges ou encore les lavements.
Outre Galien, d'autres médecins ont contribué aux théories médicales de l'époque, comme William Harvey, qui a découvert la circulation sanguine, ou Thomas Sydenham, qui s'est intéressé aux maladies infectieuses comme la fièvre.
Les pratiques médicales du XVIIe siècle
Au XVIIe siècle, les médecins apprenaient leur métier surtout à partir de connaissances livresques et de cours des professeurs des facultés de médecine. Les chirurgiens, quant à eux, n'avaient pas d'études formelles et se formaient souvent sur le tas, en assistant à des opérations et en pratiquant eux-mêmes.
Les traitements à l'époque étaient souvent douloureux et les patients devaient endurer des saignées fréquentes, des purges violentes et d'autres pratiques invasives. Les interventions chirurgicales étaient également risquées et souvent effectuées sans anesthésie.
Les avancées scientifiques du XVIIe siècle
Pourtant, le XVIIe siècle a également vu des avancées importantes dans la compréhension du corps humain et dans les pratiques médicales. Par exemple, les médecins ont commencé à étudier l'anatomie et la physiologie plus en profondeur, en utilisant notamment la vivisection sur des animaux pour mieux comprendre le fonctionnement du corps humain.
Par ailleurs, les médecins ont commencé à utiliser des instruments médicaux plus sophistiqués, tels que les microscopes, pour observer les tissus et les organismes invisibles à l'œil nu. Cela a permis des avancées dans la compréhension des maladies infectieuses, comme la variole, et dans la découverte de nouveaux agents pathogènes.
La médecine au temps de Molière
Le XVIIe siècle est également connu pour sa représentation de la médecine dans les comédies de Molière, telles que "Le malade imaginaire" et "Le médecin malgré lui". Ces pièces dépeignent souvent les médecins comme des charlatans ou des ignorants, écartelés entre les théories médicales anciennes et les avancées scientifiques de leur temps.
Cependant, il ne faut pas oublier que certains médecins du XVIIe siècle ont véritablement contribué à l'avancée de la médecine, comme Harvey ou Sydenham, dont les travaux ont eu un impact durable sur la compréhension du corps humain et sur les pratiques médicales.
En conclusion, le XVIIe siècle a été une période charnière pour la médecine, marquée par des avancées scientifiques significatives tout en maintenant un attachement aux théories anciennes. Les pratiques médicales étaient souvent douloureuses pour les patients, mais certains médecins ont posé des fondations durables pour la médecine moderne.
Sources :
[PDF] La médecine au XVIIème siècle - Collège Le Bois Franc
college-boisfranc.etab.ac-l...Au 17ème siècle, la médecine a considérablement évolué. La compréhension humaine de la santé et des maladies a été profondément modifiée grâce aux nouvelles découvertes en anatomie, physique et chimie. Les pratiques médicales se sont également améliorées et alors que les superstitions et la magie ne sont plus réservées aux seuls médecins, le médecin est devenu une profession plus respectée.
On pense à tort que la médecine du 17e siècle impliquait beaucoup de saignées et de remèdes étranges, mais ce n'était pas le cas. Les médecins étaient conscients que les maladies étaient causées par des agents microscopiques et les pratiques médicales reflétaient cette compréhension. Des disciplines telles que l'anatomie, la chimie et la physiologie prenaient de l'importance. Des instruments de précision tels que les microscopes et les endoscopes ont été inventés, et des tests et des traitements plus précis sont devenus possibles.
De plus, de nouvelles pratiques médicales plus humaines étaient encouragées. Les médecins étaient encouragés à communiquer avec leurs patients et à adopter des méthodes de soins plus douces. L'hygiène et l'utilisation de produits antiseptiques ont également contribué à réduire le taux de mortalité et à améliorer la qualité des soins.
La médecine pratiquée au 17ème siècle était très différente de la médecine moderne, mais elle a constitué la base de la médecine moderne et continue de nous inspirer aujourd'hui. Personnellement, j'ai app ...